Et… Ouest France parle de nous !

Associé à l’événement mondial de « l’atterrissage » sur la planète Mars de la sonde Insight, un « petit peu » de notre savoir-faire est arrivée sur la planète rouge. À cette occasion, Daphné CAGNARD- BUDIMAN, journaliste à la rédaction du journal Ouest France a mis notre entreprise AXE à l’honneur dans les pages « MONDE » du journal de ce lundi 26 novembre 2018 :

Le savoir-faire normand dans la sonde

Après avoir fabriqué des morceaux de scanner ou des distributeurs de tickets pour les hôpitaux et parkings du monde entier, AXE a décidé de viser plus haut avec la planète Mars. Le groupe, dont le siège est à Lisieux, a fabriqué un boitier de la sonde Insight. Le 5 mai dernier, une petite partie d’Axe s’est envolée dans l’espace. « On ne peut pas tout révéler, explique Josh James, président du groupe. Mais, là, on touche à l’horlogerie de la tôlerie, le cahier des charges est extrêmement précis. » Les équipes du groupe ont travaillé plusieurs mois avec l’entreprise suisse SYDERAL, qui elle-même a reçu la commande de la Nasa. « Des pièces compliquées à réaliser en fraisage 5 axes, tout se joue au dixième de millimètre ».

Technicité et compétence

Depuis sa création en 1989, la petite entreprise normande, spécialisée dans la tôlerie fine, la robotique et l’usinage de précision, a bien grandi. Axe emploie désormais 400 salariés dont les trois-quarts sur ses trois sites français et revendique un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros. « Rester en France est un vrai choix. Il ne faut pas croire, mais dans l’industrie, il y a encore beaucoup de choses qui sont faites en France. Nous avons la technicité et la compétence, affirme Michaël Crisa, directeur commercial. L’aéronautique est loin d’être le seul secteur d’activité du groupe. Depuis 4 ans, Axe travaille avec GE Healthcare à l’élaboration d’un mammographe qui limite la pression du sein. L’entreprise est aussi en partenariat avec Flowbird, pour la construction de bornes d’achat de tickets et billets, que l’on retrouve dans le monde entier. Pour remporter ce type de contrat, deux mots d’ordre : « Exigence et co-développement. Avant nous étions de simples sous-traitants. Ce n’est plus le cas, poursuit Michaël Crisa. Pour être compétitifs, nous devons pouvoir tout réaliser. D’où la nécessité de travailler sur place, avec des salariés très qualifiés. »